Le bilan carboné d’une éolienne, de sa construction à son démantèlement est-il vraiment positif ?
Les effets des éoliennes sur l’environnement s’analysent lors des cinq phases de leur cycle de vie : construction, transport, installation sur site, exploitation (activités de maintenance), démantèlement. Une éolienne produit de l’électricité à partir d’une source renouvelable, inépuisable et propre : le vent.
En France, cette énergie permet déjà d’éviter l’émission de 8 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de la circulation de près de 5 millions de véhicules. Par ailleurs, l’émission de polluants atmosphériques (gaz à effet de serre, autres gaz, particules et composés organiques volatiles) émis pendant la phase de construction des éoliennes est très faible : l’énergie consommée durant le cycle de vie d’une éolienne - 2 MW - est intégralement compensée en moins de huit mois de fonctionnement.
Enfin, la quantité d’eau consommée est, elle aussi, très faible.
Concernant le démantèlement en fin de vie, des filières de valorisation des matériaux de l’ensemble des composants des éoliennes existent déjà, notamment pour le recyclage des différentes nuances d’acier présentes dans une éolienne, pour les matériaux composites, y compris les terres rares, ou encore pour le béton des fondations. Une expérimentation de valorisation des composants d’éoliennes est actuellement menée pour approcher l’objectif « zéro » déchet.
Source : Question/réponses sur l’Energie éolienne terrestre du Syndicat des Energies Renouvelables