Les études techniques
Les études techniques
Les études techniques comprennent plusieurs volets, dont notamment :
- L’étude de raccordement,
- L’étude de vent,
- L’étude acoustique,
- L’étude des accès,
- L’étude de dangers,
- L’étude des contraintes et servitudes présentes sur site (aviation civile, militaire, radars, faisceaux hertziens, lignes électriques, etc.),
- L’étude de terrain (topographie, pente, etc.).
Etudes de raccordement
Avant d’initier le développement d’un projet éolien, il faut s’assurer qu’il pourra être raccordé au réseau électrique.
Le Schéma Régional de Raccordement au Réseau des Énergies Renouvelables (S3REnR) de la région Franche-Comté prévoit notamment la capacité d’accueil des différents postes de transformation, réservé aux énergies renouvelables.
Dans le cas du projet éolien de
Etude du vent
Dans le cadre du Schéma Régional Eolien (SRE), une cartographie du gisement éolien à l’échelle de la région a été réalisée
Avec des vitesses de vent comprises entre 5 et 6 m/s à 100
m, la zone d’étude du projet éolien de
Les valeurs mentionnées dans ces atlas restent indicatives et doivent être complétées par des mesures de vents sur site qui permettent de qualifier précisément la ressource éolienne à l’échelle du secteur d’étude.
Ainsi, un mât de mesure anémométrique a été installé sur le territoire administratif de Plénise et sur des parcelles appartenant à la commune d’Esserval-Tartre en octobre 2017, au cœur de la zone de projet.
D’une hauteur de 100 m, ce mât de mesure est équipé de 5 anémomètres et 2 girouettes répartis à différentes hauteurs, qui permettent de mesurer les caractéristiques précises du gisement éolien local (vitesse, direction, intensité de turbulence, profil vertical, densité de l’air, etc.).
La rose des vents observée au niveau du mât de mesure est représentative du gisement éolien du secteur et de la région.
Les premières mesures de vent sont prometteuses et elles seront complétées par d'autres études réalisées par un organisme extérieur. Les valeurs
mesurées seront ainsi corrélées avec des données de stations météo France situées à proximité afin de calculer
la vitesse de vent à long terme. Selon le SRE, les secteurs les plus ventés en
Franche Comté ont des vitesses de vent supérieures à 5,2 m/s à 100 m de
hauteur.
La vitesse de vent à hauteur de moyeu rend possible la réalisation d’un projet éolien sur ce territoire.
Etudes acoustiques
Cette étude a pour but d’anticiper et d’avoir une vue d’ensemble du contexte acoustique du projet. Elle permet ainsi de confirmer la faisabilité du parc éolien et de définir un cahier des charges concernant les caractéristiques acoustiques des machines.
Etat initial
Des enregistrements du niveau de bruit sont réalisés sur différents points de mesure. Ils permettent d’identifier les niveaux de bruit selon les différentes vitesses de vent. Ces données permettent de modéliser le contexte du parc éolien. Les points de mesure sont choisis pour être représentatifs de l’ambiance sonore du voisinage du parc éolien. Afin de prendre en compte le contexte le plus contraignant, les points de mesure sont positionnés là où l’impact potentiel du parc est considéré comme maximal, et correspondent aux habitations les plus proches des futures éoliennes. De plus, les micros sont positionnés à l’écart de la végétation environnante afin de s’affranchir au maximum de son influence (bruit du vent dans les feuilles).
Modélisation numérique
Des simulations acoustiques numériques sont effectuées à l’aide de logiciels spécialisés par un bureau d’experts indépendant. Ils prennent en compte les caractéristiques techniques des éoliennes et également la topographie, le bâti et la végétation du site.
Respect des normes en vigueur
Au-delà d’un bruit ambiant (bruit de l’état initial avec les éoliennes) de 35 dB(A), les émissions sonores liées aux éoliennes doivent respecter les limites suivantes :
- Le jour : 5 dB(A) d’émergence au maximum
- la
nuit : 3 dB(A) d’émergence au maximum
Émergence = Bruit avec les éoliennes ( = bruit ambiant) - Bruit habituel sans les éoliennes ( = bruit résiduel = état initial)
Contexte réglementaire et application concrète
Une étude acoustique post-installation est menée lors de la première année d’exploitation par un expert indépendant. Cette étude est réalisée aux frais de l’exploitant. Elle permet de s’assurer que les niveaux d’émergence réglementaires sont respectés. Cette étude est, en général, prescrite par le Préfet dans son arrêté d’autorisation d’exploiter le parc éolien. Le Préfet peut aussi préconiser cette étude de manière cyclique durant toute la durée d’exploitation du parc éolien (tous les 3 ou 5 ans en général).Les émissions acoustiques maximales à respecter sont définies dans l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent. A noter que la loi française concernant l’acoustique est la plus contraignante à l’échelle de l’Europe.
En cas de dépassement des niveaux de bruit réglementaires, l’exploitant dispose d’une solution technique permettant de limiter le bruit produit par les éoliennes. Il s’agit de brider les machines, c’est-à-dire de limiter la vitesse de rotation des pales.
Ce bridage peut concerner une ou plusieurs éoliennes, et être affiné en fonction des périodes diurne et nocturne, de la vitesse et de la direction du vent.
Etude des accès
Les accès sur le site d’un projet éolien constituent un élément important et sont étudiés durant le développement du projet, en parallèle des études environnementales. Les pistes et chemins existants sont privilégiés afin de limiter la création d’accès. Ils sont répertoriés puis analysés selon leurs caractéristiques (virage, pente, etc.).
Dans le cadre du projet éolien de